Eric Brunet officie sur RMC et BFMTV où il fait une propagande pro-Macron de manière grotesque, affligeante, hallucinante
Éric Brunet est un journaliste de droite et l’assume. Qu’il soit de droite et l’assume, c’est évidemment son droit le plus strict.
Mais est-il journaliste ?
Journaliste ? Indéniablement, il le fut, puisqu’il suffit pour pouvoir se prévaloir de l’appartenance à la profession… de détenir une carte d’identité professionnelle. L’est-il encore ?
Approximativement journaliste, éventuellement attaché de presse, n’est-il pas finalement « polémiste », comme on le présente souvent ?
« Polémiste » : profession non homologuée, ouverte à tous venants, pour peu qu’ils soient percutants.
Polémiste ?
Qu’importe, puisqu’il est convenu de dire que Brunet est d’abord « polémiste ».
Notre plus ou moins ex-journaliste est devenu « polémiste ». C’est-à-dire capable de parler de tout et de rien
Au sommet de son art, le journaliste se grise : « Être de droite, en littérature comme en politique, c’est avoir le goût du panache.
Comme l’information n’est pas son truc (il n’est pas le seul, de droite à gauche…), Brunet assène…
RMC lui accorde 2 heures d'antenne pour ses délires macroniens
Brunet anime depuis 2010, sur RMC, un « show d’actu » : le genre – un show – ainsi attribué à cette émission dit assez que c’est un spectacle.
Son titre ? « Radio Brunet ». Son contenu ? Un gloubiboulga de chroniques, de réactions d’auditeurs, d’interviews d’invités, de sondages-SMS, entrecoupés de spots d’autopromotion, dans lequel Brunet « dit ce qu’il pense » avec la subtilité d’un pitbull.
Mais à droite comme à gauche, Brunet n’a pas d’égal. En matière d’information – ce matériau qui ne le concerne pas vraiment – et par comparaison avec lui, Dély peut passer pour un exemple de rigueur, et Éric Zemmour, pour un modèle de sobriété.
C’est sans une once d’originalité que notre polémiste fustige « le mépris pour les riches », « la fainéantise de la fonction publique », « la France malade de ses grèves », « les assistés », « la réticence des femmes à se prendre en main pour l’égalité des sexes », etc.
Le personnage Brunet est tellement « énaurme » qu’on ne peut pas s’empêcher de se poser cette question : et si, finalement, Éric Brunet n’était pas le journaliste-communicant-polémiste que l’on croit, mais tout simplement... un clown ?
Un clown triste, finalement.